Les transports, un cauchemar pour des «JO durables»

Organiser des JO nécessite de faire venir les spectateurs et des touristes du monde entier : le gouvernement et la mairie de Londres ont dû prendre ce problème à bras le corps dans une ville déjà connue pour ses embouteillages.

Un effort considérable

JO Londres

Avant les JO, Londres était, au classement des embouteillages,  la 9ème ville européenne. L’organisation du transport public constituait donc un grand défi sans précédent. On estime à 30 milliards le coût de la remise à niveau du réseau des transports en commun et grâce aux Jeux Olympiques, les choses se sont accélérées.

Depuis sept ans, un effort considérable a été consacré à la modernisation du réseau de transports londoniens, pour accueillir 3 millions de visiteurs en plus des 12 millions d’usagers quotidiens.

 

Privilégier les transports non polluants

Ainsi, des stations nouvelles de métro ont  été construites autour de Stratford et de la gare Saint Pancras qui accueille l’Eurostar.

Le maire de Londres a d’ailleurs décidé de ne pas construire de parkings pour favoriser les transports en commun (bus impérial à étage, métro, navettes) ou le déplacement à pied ou à vélo. Ont été ainsi proposées 18 000 places de stationnement gratuites pour les vélos ;  les athlètes et les officiels ont pu utiliser, quant à eux, des véhicules électriques mis à leur disposition.

Ensuite,  depuis les  5 aéroports qui se trouvent à proximité de Londres, (Heathrow, Gatwick, London City, Stansted et Luton) ont été mises en place des navettes électriques : pouvant transporter 4 personnes avec une vitesse de 40 km/h, elles ont accueilli près de 800 voyageurs quotidiennement pendant les JO.

 

Un téléphérique en pleine ville !

téléphérique de LondresMais la proposition la plus spectaculaire de ces JO, c’est sans doute la construction du téléphérique qui s’appellera pendant 10 ans Emirates Air Line puisque la compagnie aérienne a financé la moitié du projet.

A quelques 90 m au-dessus de la Tamise, entre Greenwich et les Docks,  à l’est de Londres, le téléphérique fonctionne tous les jours et permet notamment de relier en cinq minutes la salle de spectacle O2 Arena (pendant les JO, c’est là que se sont déroulées les épreuves d’équitation, la boxe et l’haltérophilie).Près de 2.500 passagers par heure peuvent ainsi être transportés pour 4,3 livres soit 5,4 €.

Inauguré par le maire de Londres, Boris Johnson le 28 juin 2012, le téléphérique qui a coûté 78 millions d’euros, revenait moins cher que la construction d’un pont et permettait d’attirer les entreprises et les investisseurs dans le quartier des Docks.

Les JO ont sans nul doute contribué à modifier considérablement la situation des transports à Londres.

 

Dylan Lesage

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