Devenons des citoyens de l’eau

Devenons des citoyens de l’eau

L’eau est l’élément majeur indispensable de notre quotidien. Nous l’utilisons constamment de façon consciente ou non, lorsque nous prenons une douche et même dans notre alimentation : ainsi, pour 1kg de bœuf chez  le boucher ou en grande surface,  il  a fallu par exemple 15 500 litres d’eau virtuelle. Et si l’eau est, pour nous européens, facilement accessible, elle reste inégalement répartie au niveau mondial et devient aussi de plus en plus fragile avec le changement climatique.

Durant l’année scolaire 2014-2015, notre classe de Seconde E a travaillé en partenariat avec l’Agence de l’eau du bassin Artois-Picardie. Cette agence met en place des séances d’un Parlement des Jeunes pour l’Eau, dans le but de  sensibiliser la jeunesse et de l’intégrer dans la politique concernant l’eau, pour l’aider à préparer le futur en la mettant en contact direct avec des acteurs de la gestion de l’eau, tels que des scientifiques ou même des décideurs politiques.

De nombreuses occasions de s’impliquer cette année

Notre groupe lors du parlement des jeunes de l'Escaut organisé par Good Planet Belgium au Sénat à Bruxelles

Notre groupe lors du parlement des jeunes de l’Escaut organisé par Good Planet Belgium au Sénat à Bruxelles

Nous avons assisté à plusieurs de ces séances, la première s’étant déroulée le 1er octobre 2014 au centre historique minier de Lewarde. Cette séance du parlement nous a permis d’en découvrir le fonctionnement : des jeunes, venus de plusieurs classes de lycées de la région mais aussi du BTS gestion de l’eau de Wagnonville, ont réfléchi ensemble ; nous avons fait le point sur les différentes actions menées par les  jeunes parlementaires de l’année précédente et sur les événements à venir. Ce fut aussi l’occasion de rencontrer des experts pour aborder les liens entre énergies et eau, notamment avec pour le charbon et pour  les gaz de schiste et de houille.

Nous avons également assisté les 2 et 3 décembre au 12ème Parlement Européen de la Jeunesse pour l’Eau, se déroulant cette fois-ci à Douai. Nous avons visité, à cette occasion, une station d’épuration où nous avons appris quelles étaient les différentes opérations nécessaires pour recycler les eaux usées ; nous avons également  découvert l’éco quartier du Raquet à Sin-Le-Noble où nous avons pris conscience de la nécessité de permettre aux eaux pluviales de s’infiltrer.
Pour terminer ces deux jours, nous avons pris part à un vélo-mapping, événement sportif et convivial, pour financer l’équipement en eau potable de populations du Burkina Faso.
Le 20 mars 2015, a eu lieu le Parlement des Jeunes pour l’Escaut à Bruxelles, où nous avons proposé avec d’autres jeunes belges et néerlandais, des solutions durables concernant la gestion de l’eau dans le bassin de l’Escaut.

Enfin, le 25 mars 2015 à Douai,  lors de la deuxième séance du parlement des jeunes Artois Picardie,  nous avons assisté à une conférence sur l’état des cours d’eau et les incidences du changement climatique au niveau local. L’homme étant largement responsable  des émissions de CO2 à l’origine du réchauffement climatique, nous avons ensuite, par petits groupes, proposé des solutions alternatives en terme de comportements et d’aménagements.

Il y eut aussi une  visioconférence avec des Pakistanais engagés dans la protection de la ressource en eau, ce qui nous a permis de confronter notre vision européenne à celle d’autres pays plus directement affectés à des problématiques liées à l’eau.

Des enjeux cruciaux

L’engagement pour la gestion de l’eau est une préoccupation internationale: du 12 au 17 avril 2015 a eu lieu le forum mondial de l’eau en Corée, dans le but d’instaurer un nouvel agenda du Développement Durable. D’autres parlements de jeunes pour l’eau sont présents dans d’autres pays, comme en Bulgarie par exemple.

Beaucoup d’actions de sensibilisation pour trouver des solutions durables par rapport à la question de l’eau sont mises en place de façon à réussir à améliorer l’accessibilité de l’eau pour tous, en tentant de réduire la pollution ou de mieux repartir les ressources par exemple. Mais il n’est pas nécessaire de participer à un parlement pour se sentir concerné ! Au quotidien, ces actions nous concernent tous et nous devons, tous, nous préoccuper de l’avenir de l’eau. Parce que l’eau… c’est vital.

Coline Janiak et Maëlis Kuznik

 

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