Au Maroc, on parle et on agit !
Depuis quelques années, le Maroc met en place une vraie politique de développement durable pour diminuer le réchauffement climatique. La présence de cette COP 22 sur son territoire constitue ainsi l’opportunité pour lui de mettre en lumière ses initiatives positives comme l’économie verte.
Des initiatives locales et originales…
Dans ce domaine, il est d’ailleurs devenu un exemple, notamment par la construction de la plus grande centrale solaire du monde, appelée Noor, qui devrait entrer en fonction d’ici 2020. Construite à 200km de Marrakech et d’une superficie de 2000 hectares, cette centrale aura une production de 580MegaWatts. Le Maroc a pour objectif, en effet, de produire plus de 50% d’énergies renouvelables d’ici 2030.
Concernant l’eau, l’ingénieur Aissa Derhem a trouvé une solution originale : sur les Montagnes de l’Atlas , ont été mis en place d’étranges filets qui permettent de recueillir l’eau du brouillard. Cette eau, presque gratuite et complètement renouvelable, permet d’alimenter en eau potable cinq villages. Ailleurs, un autre ingénieur a créé une chaufferie pour hammam qui fonctionne à partir de déchets végétaux locaux, ce qui permet de réduire l’impact du carbone dans l’atmosphère. Ailleurs encore, une ONG aide le petit village de Brachoua, où en 2013 il n’y avait ni électricité ni eau, à développer la permaculture. Dans ce village, les jardins potagers devenus vitaux permettent aux habitants du village de cultiver des légumes, pour ensuite les vendre et gagner un revenu décent. Cela va aussi leur permettre de développer le tourisme durable. Enfin, le Maroc n’a pas l’intention de s’arrêter là : en effet, Rabat vient d’adopter une stratégie nationale de développement durable, de 2017 à 2030. Cela concerne notamment l’économie verte, la valorisation des ressources et la conservation de la biodiversité ainsi que l’amélioration du cadre de vie des citoyens.