En effet, nous avons tous des choix, et il n’est pas évident de faire les bons, ou du moins les meilleurs. Mais quelles sont les conséquences de nos choix sur le simple fait de boire un jus d’orange ?
Pour le jus en bouteille, nous pouvons choisir entre plusieurs sortes de bouteilles : des bouteilles en verre, qui pourront être recyclées indéfiniment. Ou alors choisir une bouteille en plastique, qui elle, aura nécessité du pétrole, matière première épuisable moins facilement recyclable.
Mais alors pourquoi ne pas presser soi-même une orange ? Peut être est-ce vraiment plus écologique ? Pas forcément … parce que si l’orange vient de l’étranger, elle a sans doute été produite sous serre pour une production plus importante et son arrosage aura peut être causé une sécheresse dans les villages alentours. Elle aura ensuite été transportée par camion, ou pire, par avion, ce qui produit du CO2 et pollue. Alors ne faut-il privilégier une orange « européenne » qui aura parcouru une distance moins importante ? Mais finalement, la culture de cette orange n’a-t-elle pas été soumise à l’emploi des pesticides et d’engrais divers, qui auront fragilisé la faune et la flore locale ?
Alors pourquoi ne pas boire un petit jus de pommes produit localement par le producteur du coin ? En terme de vitamines, ce sera similaire mais on aura effectué un choix responsable pour la planète…
Lisa Dumont, Rachel Garcia, Maxime Dhaussy, Bérénice Champagne, élèves de 2de E
Sauvegarder la biodiversité, une étape vers le développement durable.
Le mot biodiversité est composé des mots « biologique » et « diversité ». Il désigne donc la diversité biologique qui recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie, la diversité des écosystèmes des organismes vivants, et des espèces entre elles (notamment chez l’être humain, où chaque personne diffère des autres).
Chaque espèce vit sur un écosystème différent, selon les caractéristiques de celui-ci par rapport aux besoins de l’espèce. Une espèce a également besoin de nourriture, qui elle aussi vit ou pousse sur un écosystème précis, en fonction de ses besoins.
L’Homme, un impact sur la biodiversité
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Lors de notre sortie au bois d’Amaury, nous avons appris que même si l’espèce humaine n’existe que depuis quelques milliers d’années, elle avait déjà complètement bouleversé certains paysages, en partie par intérêt économique.
Prenons l’exemple de ce bois : avant 1830, Amaury était constitué d’un fleuve, de prairies, de champs et d’un étang : un paysage de bocage où il y avait une activité agricole dominante. En 1832, on a découvert qu’il y avait une mine de charbon sous terre. On a donc aménagé des tunnels pour y accéder et des puits. Pour soutenir ces galeries, on a planté un bois de robiniers afin de récupérer son bois ; on a modifié le fleuve qui faisait des méandres et on l’a canalisé pour qu’il soit droit, afin de pouvoir transporter le charbon plus facilement.
Et puis avec les déchets de la mine, un terril plat s’est formé. L’activité industrielle dominait.
Au bout de plusieurs années, l’exploitation de charbon a cessé. Le champ au dessus de la mine s’est affaissé et l’eau du Jard à côté s’est répandue, avant de créer un immense étang. La forêt de robiniers n’a donc pas servi pour les galeries de mines et est toujours là aujourd’hui, tandis que le terril a disparu sous la couverture végétale.
Ce territoire est un écosystème où les humains cherchent à se développer en utilisant des ressources qui modifient l’environnement (ce qui parfois menace l’équilibre écologique), et veulent créer des richesses, qui ne seront pas forcément partagées de manière égale.
Notre sortie à Amaury nous a permis de mieux comprendre les liens qui se nouent entre les sociétés humaines et la planète.
Fiona Bru, Wendy Da Costa, Alisée Acurcio, Margot Philippart élèves de 2de E