Ibiza l’île aux deux visages : sérénité et excentricité
L’île la plus occidentale et la plus animée de l’archipel des BALÉARES dans la mer méditerranée s’appelle Ibiza ; ses 572 km² montrent deux visages : le calme et la sérénité d’un côté avec les villages pittoresques, les paysages et les réserves naturelles ; de l’autre côté l’extravagance et la musique techno.
IBIZA compte environ 132 000 habitants permanents et accueille près de 4 millions de touristes chaque année. L’île ne s’est ouverte au tourisme que dans les années 1960 grâce à la création d’un aéroport.
Dans l’histoire, divers peuples grecs, phéniciens, turcs, puis catalans ont participé au peuplement de l’île, jusqu’à l’arrivée des hippies vers 1960 qui ont fortement influencé et révolutionné l’ambiance à IBIZA par leur « libre » pensée. La culture HIPPIE a fortement imprégné la population de l’île et aujourd’hui encore, son influence est restée, notamment avec la cuisine et les traditionnels marchés hippies.
Une capitale mondiale de la fête nocturne.
Ibiza est connue pour ses 6 importantes discothèques (la plus grande peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes) qui emploient « barmans, serveurs, DJ, danseuses … ». La popularité de ces boites de nuit est telle qu’avec le nombre de sorties et les entrées qui se font en une soirée, certaines peuvent faire jusqu’à 150 000 entrées.
Mais la fête a ses aspects négatifs : Ibiza aujourd’hui est aussi connue pour être une plaque tournante du trafic de drogues à cause de sa localisation. Bien souvent, la drogue arrive du Maroc et est vendue aux fêtards, soit pour leur consommation personnelle soit pour la revente.
Des limites nécessaires.
Viols et mort, en raison de la drogue, sont monnaie courante sur cette île, c’est pour cela que le gouvernement a mis en place une brigade anti-drogue qui circule dans les rues d’Ibiza et contrôle les personnes pour s’assurer qu’elles n’ont pas de drogue sur eux ou qu’elles n’en n’ont pas consommée ; des lois anti-AFTERS ont été votées, elles obligent toutes les boites de nuit à fermer à 6h du matin pour 10 heures consécutives ainsi qu’une loi concernant les décibels afin de limiter les nuisances sonores pour le bien être des habitants.
Certaines personnes parlent de la « fin d’IBIZA » à cause de ces lois qui ont modifié l’ambiance et qui, selon elles, pourraient même conduire l’île à sa perte.
Mais ça ne devrait pas arriver car le gouvernement encourage aujourd’hui le retour à un tourisme plus familial même si les familles consomment moins que les « clubbers » et ont davantage d’activités le jour.
C’est en tout cas la volonté de retrouver une certaine sérénité même si Ibiza risque d’y perdre un peu de son excentricité…
Marion Decomble
