Le Grenelle de l’environnement et sa taxe carbone : tout ça pour ça ?

daka
Dhaka,la capitale du Bangladesh est connue pour ses problèmes

de pollution atmosphérique qui engendrent une baisse de la visibilité

dans certains quartiers.

Le Grenelle de l’environnement est un ensemble de rencontres politiques qui ont eu lieu en France en octobre 2007 afin de prendre des mesures sur le développement durable sur du long terme. Il traite de l’aménagement du territoire, de la protection de certaines ressources naturelles, de la restauration de la biodiversité, de la diminution des gaz à effet de serre ainsi que de l’amélioration de l’efficience énergétique (une consommation d’énergie minimale pour  un système qui rendra un service maximal).

Ce débat a eu pour objectif de mettre fin à la crise écologique actuelle reconnue par tous et d’essayer de diminuer la pollution, le dérèglement climatique ainsi que la dégradation de la biodiversité. Suite au Grenelle, un projet de loi, « Grenelle I » a été définitivement adopté par les deux assemblées le 23 juillet 2009 : il est constitué de 268 engagements (dont la fameuse taxe carbone) transformés en texte juridique et complété depuis le 12 juillet 2010 par la loi Grenelle II.

Cette taxe avait pour objectif de diminuer l’émission de carbone dans l’atmosphère et de taxer tous les « gros pollueurs ». Cette taxe, calculée sur la base de 1500 euros la tonne de CO2 émise, aurait été payée par les 1400 sites industriels en France : au risque de payer des permis d’émissions supplémentaires, ces sites auraient du baisser leur émission de -21%. Mais elle aurait aussi été payée indirectement par d’autres moyens : augmentation des prix alimentaires, des factures d’électricité. Ainsi en France, l’adoption de cette taxe aurait abouti à une augmentation de 3 centimes d’euro par kWh. C’est peut-être pour cela que depuis 2007 le gouvernement semble mettre en suspens sa politique environnementale : en effet, en mars 2010 François Fillon, le premier ministre en place annonce l’abandon de la taxe carbone sous prétexte qu’elle devrait être appliquée au niveau européen pour avoir un réel impact.
La taxe carbone paraissait peut-être élevée à 1500 euros la tonne de CO2 émise, mais ce prix était-il si déraisonnable ? Fallait-il abandonner le projet ? Peut-on faire confiance aux grandes entreprises pour essayer de réduire leurs émissions de CO2 ? En tout cas, gageons que tout citoyen n’attende pas les lois pour essayer de réduire de son propre chef son impact carbone…
Céleste Da Silva.

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