Quand Londres a été choisie pour accueillir les JO de 2012, le comité d’organisation londonien avait annoncé qu’ils seraient les Jeux Olympiques les plus verts jusqu’à aujourd’hui. C’est dire que Londres avait misé gros sur l’impact environnemental de ses jeux.
Quelques exemples…
Hormis quelques exceptions, toute la nourriture servie sur le site provenait du Royaume-Uni : le choix a été fait de privilégier l’achat aux agricultures de qualité et d’abord locales. Tous les fruits, légumes et céréales étaient de saison et certifiés « Red Tractor », sorte de label rouge britannique qui a été créé pour maintenir, développer et promouvoir la qualité dans toute la chaîne alimentaire. Tous les poissons, à l’exception du calamar, étaient issus de la pêche équitable et respectaient la liste des espèces en danger ainsi que les règles de pêche durable notamment pour la taille des poissons.
Sur les sites olympiques, les visiteurs ont été incités à trier leurs déchets selon trois catégories (recyclable, compost, non-recyclable) signalés par des codes de couleurs.
Enfin, quant à la flamme olympique, le combustible employé a été moins polluant que la paraffine utilisée habituellement. La flamme brûlait avec du gaz propane et butane. C’est un progrès, même si la part d’énergie renouvelable n’a pas excédé 9% du total d’énergie consommée.
La biodiversité
Les constructions elles-mêmes ont été écolo-conçues et leur utilisation après les jeux étudiée. De plus, avant le début de la construction, il y a eu la volonté de protéger la biodiversité du site en déplaçant plusieurs espèces d’animaux pour éviter qu’elles ne soient affectées par les constructions : des grenouilles, des nids d’oiseaux ont été, dans un premier temps, déplacés puis réinstallés après les constructions autour des sites olympiques au plus proche de leur habitat naturel.
Pour des premiers JO verts, Londres ne s’est pas mal débrouillée, mais il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour que l’on puisse voir un jour des jeux olympiques vraiment respectueux de la planète.
Gaetan Leroy et Mathieu De Freitas